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Author: runningfog (Page 1 of 2)

Du rôle de l’alimentation dans la performance

Une personne a changé ma vie de coureur,
Une personne m’a permis d’augmenter les distances, sans souffrance,
Une personne m’a permis de mieux performer et de prendre vraiment du plaisir en course.

Cette personne, c’est Corinne, ma nutritioniste, que m’a recommandé un collègue, @micnou (c’est son compte #insta).

Corinne au delà de ses compétences en nutrition est, elle même, ultra traileuse. Elle compte à son actif des courses prestigieuses comme Le Tor des Géants, l’Ultra Trail du Mont-Blanc, le Marathon des Sables, les 100 km de Millau, le Grand Raid du Morbihan, les 24 heures de St Fons, de St doulchard, de Grenoble, l’Ultra India Race, le Trail des Aiguilles Rouges, ainsi que la No Finish Line PARIS (302 km courus en 3 jours et 10 heures)…

Donc elle sait de quoi elle parle en terme de course à pieds !

Alors quand tu vas voir ta nutritionniste, que tu lui parles de tes crampes au Marathon de Paris deux années consécutives, que tu comprends qu’en terme d’alimentation et d’hydratation en course tu fais n’importe quoi, que tu es sujet à l’hyponatrémie à l’effort, tu comprends alors que tu dois mieux écouter ton corps, en prendre soin, comme d’une machine de précision à la fois complexe mais aux possibilités de performances insoupçonnées qui, si elle est bien pilotée et bien entretenue, est alors capable du meilleur.

Et c’est ce qui s’est passé ! Depuis que je suis ses conseils, qui sont désormais les miens, chacun pouvant aussi ajuster en fonction de ses aptitudes, et de son propre corps, ma vie de coureur a changé.

Avec Corinne, je me suis préparé à la SaintExpress, le 44 kilomètres de nuit sur les monts lyonnais qui se déroule en décembre. Grâce à elle, mes distances de trainings sont passés de 15, à 20 puis 25 puis 30 kilomètres. Je me souviens d’une sortie dans paris de 30K où j’ai commencé à me poser la question autour du 28ème kilomètre de la possibilité d’aller jusqu’à 42 ! Mais la raison l’a emporté, je me préparai aussi à un trail de 32K 15 jours après et je me suis refréné (j’ai sans doute bien fait).

Je ne peux que vous encourager à bénéficier des conseils avisés d’un professionnel de la nutrition. En ce qui me concerne, seule la motivation de comprendre mes deux échecs successifs au Marathon de Paris m’ont conduit à pousser la porte de Corinne. Je n’avais pas de problème de poids ou autres désagréments. Et je peux vous assurer que je regrette juste de ne pas avoir fait cette démarche avant. Dans mon prochain post, je vous raconterai, “Ma SainteLyon”, une sorte de rêve éveillé, ça tombe bien pour une course de nuit…

Et si vous voulez en savoir plus, tout est là… corinne-peirano

Les 25 Bosses

Courir dans la forêt de Fontainebleau est tout simplement un émerveillement.

Enfant et adolescent, j’ai passé de nombreux dimanches, à randonner avec mes parents qui pratiquaient la randonnée avec un groupe de randonneurs devenus depuis des amis.

Alors retourner dans la forêts de Fontainebleau quelques dizaines d’années après, était déjà pour moi un retour aux sources très symbolique. Je parle de la forêt de Fontainebleau, mais Vincent, notre guide dirait que le circuit des 25 bosses ne se situe pas dans la forêt de Fontainebleau mais bien dans la foret du Massif des 3 Pignons, et il n’aurait pas tort.

Cette forêt est tout simplement magique. L”imagination de chacun est au rendez-vous des ces rochers de gré aux formes évocatrices, comme la Tortue ou le Diplodocus pour les plus connus et les plus reconnaissables. Le chemin serpente dans ces amas de roches, vestige de la mer Stampienne puis de l’érosion qui a suivi. Il passe tantôt dans des sous-bois puis au travers de clairières sablonneuses. Le décor est féerique, poétique,  la diversité des essences, ces arbres que l’on dirait des bonsaïs et qui s’accrochent sur la moindre faille terreuse d’un rocher, c’est une expérience pour le runner ou pour le randonneur tout simplement exceptionnelle.

Et partir pour courir les 25 bosses, même si l’on est souvent au pas, notamment dans les montées dont certaines s’apparentent plus à de la varappe qu’à du trail, représente un exercice qui pour certaines bosses peut s’avérer assez technique.

Nous avons couru ces 25 bosses un samedi, pendant les vacances de pâques, et nous n’étions pas seuls. J’imagine le nombre important de randonneurs et de trailers qui peuvent se côtoyer un jours férié ou un beau dimanche ensoleillé.

Vincent notre collègue qui connait bien la forêt et particulièrement le circuit des 25 bosses s’est transformé en guide pour cette occasion et nous a proposé de réaliser le parcours dans le sens inverse, à savoir débuter par les dernières bosses, afin d’achever le parcours sur des bosses moins exigeantes. Une bonne occasion de se mettre immédiatement dans le bain.

4h30 plus tard et une bonne pause déjeuner, les 25 bosses s’inscrivent à notre palmarès, avec un chrono que nous préférons taire, on marche plus que l’on court surtout lorsqu’il s’agit de se faufiler entre les rochers. Mais je ne vous en dit pas plus, regardez plutôt notre récit vidéo :

 

 

Marathon de Paris 2018

Les marathons se suivent et pour moi, ils se ressemblent.

Pourtant, j’ai amélioré mon RP de 19′ par rapport à l’édition précédente de 2017. On pourrait se dire Wahou, pas mal. Mais quand on fait son second marathon en plus de 5 heures, on ne la ramène pas…

Alors oui, un marathon qui ressemble au précédent car à nouveau, des crampes, dès le 18ème kilomètre. C’est beaucoup trop tôt. Un truc insensé, que je ne m’explique pas car sur des semis par exemple, cela ne m’arrive jamais. D’ailleurs cela ne m’arrive et ne m’est arrivé sur aucune course, quelque soit son type et sa distance, hormis mes deux marathons. Alors comment expliquer ce phénomène de crampes. la faute aux boissons glucidiques. C’est peut-être un début d’explication car en faisant l’inventaire, je me suis rendu compte que la seule chose qui différencie toutes mes courses avec mes deux marathons à crampes, c’est la consommation de boissons glucidiques pendant les 3 jours qui précèdent le marathon. En effet, pour mes autres courses, je ne consomme aucune boisson spécifique aux efforts de longue durée. C’est peut-être cela le problème. Un réserve glucidique trop importante au démarrage qui fond comme neige au soleil et au bout d’une vingtaine de kilomètres, le réservoir est à sec.

Ne sachant pas vraiment quoi tirer comme conclusion de ces histoires de crampes, j’ai tout simplement décidé, pour en avoir le cœur net, de courir un nouveau marathon, peut-être en fin d’année, avec une préparation physique identique mais sans consommation de boissons glucidiques les jours qui précèdent ni de boissons antioxydante pendant la course qui visiblement n’ont eu aucun effet. Et là on verra bien.

Quoiqu’il en soit, rendez-vous est pris pour le Marathon de Paris 2019, je suis inscrit ! Et cette fois ci, j’espère bien que les crampes resteront au vestiaire, au fond du casier.

Mon premier Marathon

Vous connaissez certainement cette célèbre petite phrase, prononcée en 2009 par un publicitaire de renommée mondiale :

Si à 50 ans, on a pas de Rolex, c’est qu’on a raté sa vie“. Cette phrase qui a fait tant de bruit à l’époque, et dont son auteur reconnait aujourd’hui qu’elle “était la plus grande connerie de sa vie”, reste marquée dans l’esprit collectif de toute une génération.

Atteignant l’age canonique de 50 ans, et pratiquant régulièrement la course à pied y compris en compétitions  (10K, Paris Versailles, 20K, Semis, Trails Urbains ou pas), mon esprit ayant de nombreuses occasions de vagabonder, notamment pendant mes sorties runnings, je me suis laissé allé à adapter cette célèbre phrase à ma condition de runner :

si tu aimes le running et qu’à 50 ans, tu n’as pas couru de marathon, change de sport

Cette citation qui n’engage que son auteur, m’a conduit à prendre une décision qui s’apparente à s’y méprendre à celle relatée dans la bande dessinée de Sébastien Samson, même si pour ce qui concerne cet auteur, il s’agissait d’un pari tenu lors d’une soirée arrosée. Ouvrage que je vous recommande vivement car pour celui qui court son premier marathon, tout y est parfaitement décrit et avec humour).

Ainsi vous l’avez compris, mon premier Marathon s’apparent plus à une démarche impulsive, au lendemain de mes 50 ans, qu’à la démarche d’un runner anticipant sa préparation à son premier Marathon, préparation qui nécessite plusieurs semaines d’un entrainement et d’une hygiène de vie bien spécifiques.

Je fais partie d’un club de running au sein de l’entreprise dans laquelle je travaille. Depuis quelques années déjà, certains d’entre-nous courent le Marathon, à Paris, mais aussi d’autres Marathons, en province ou à l’étranger. Il se trouve que devant l’insistance d’un running partner de l’équipe aud_rey_rr (c’est son compte instagram), je me suis laissé entraîné dans cette folie de faire un marathon un mois avant la date fatidique du départ, avenue des Champs-Elysées. Et pour être plus précis, au lendemain du semi marathon de Paris qui se tenait précisément 4 semaines avant le grand départ et avec qui j’avais couru cette course.

J’ai pu récupérer un dossard, car bien entendu les inscriptions étaient closes, valider mon inscription à mon nom, et me voilà devant le mur, pas celui des 30K dont j’ignorai encore l’existence, mais bien celui qui se dressait devant moi à l’idée de courir un marathon en ne bénéficiant que de 4 semaines de préparation, avec bien entendu, l’envie, le désir d’aller au bout.

Erreur, quand on débute trop tardivement une préparation marathon, il n’est pas possible de rattraper le temps perdu et effectuer une sortie longue de 2h40, 15 jours avant sans avoir travaillé le foncier, et bien on le paye pendant le marathon.

Alors au delà des crampes qui surviennent pour la première fois de ma vie en course au 18ème K (c’est un peu tôt je ne le vous cache pas) et après m’être résigné à alterner la marche et la course et laisser partir ma running partner, c’est bien le mental qui a fait la différence pour me permettre seul, pendant 24 kilomètres, d’aller au bout de mon premier marathon, malgré les 27 degrés parisien de ce 08 avril 2017. Et pour le mental, là, pas de problème, en titane renforcé garantie à vie, ce qui m’a permis d’aller au bout !

J’ai fait la connaissance sur les trois derniers kilomètres d’un hispano-américain, Alejandro,  absolument incroyable, senior comme moi mais sans doute plus proche des 60 que des 50 ans, très ému lorsque nous sommes arrivés place Dauphine alors qu’il avait été étudiant justement à Dauphine quant il était plus jeune.

Nous avons franchi la ligne ensemble et sommes tombés dans les bras l’un de l’autre.

La sensation au moment de franchir cette fameuse ligne d’arrivée d’un marathon n’est pas comparable à celles que j’ai pu vivre lors de toutes les courses que j’ai pu faire jusqu’à présent. C’est à la fois un sentiment mêlé de joie, d’achèvement, mais c’est aussi une émotion si intense, qui vient du plus profond de soi, la où le mental puise l’énergie nécessaire pour aller au bout du rêve que cette sensation est difficilement descriptible.

Au total un temps dont évidemment je ne peut me satisfaire en termes de performances, 05h34, c’est bien long même si ce jour là, avec la chaleur, j’étais loin d’être le dernier. Mais ce chrono pour moi est synonyme de persévérance et de pugnacité. Never give up comme disent les sportifs anglo-saxon

Et pour finir sur une petite note d’humour, quelques jours après, lorsque nous nous sommes retrouvés avec les runners du club de mon entreprise, lors de nos fameux fractionnés du mercredi, l’un d’entre eux ThePhenix92 (c’est son compte twitter) , runner très brillant, qui court un marathon en sub3, s’est un peu foutu de moi à l’annonce de mon temps. Alors je lui ai juste rappelé qu’il n’avait sans doute jamais couru plus de 05h30, comme moi, et que par conséquent, on discuterait chrono lorsqu’il aurait-  à minima – égalé cette durée de course. Trois semaines après, sans en avoir parlé à personne, il achevait un 100K et devenait centbornard. Et maintenant c’est lui qui a couru plus longtemps que moi… Mais l’histoire ne s’arrêtera sans doute pas là.

 

Le Semi Marathon de Paris 2018

Décidément, le semi de paris se court sous la pluie. L’édition 2017 s’était déroulée sous une météo cataclysmique, pour preuve, il n’y avait plus de sas organisés à 15′ du départ, tout était open tellement la pluie et le vent s’abattaient sur le château de Vincennes.

Cette année, la pluie était plus douce, moins glaciale, mais surtout il n’y avait pas de vent et tout coureur appréciera. Pour autant, on aurait préféré courir sous le soleil, même à cette température de moins de 10°C, même si c’est la température idéale pour réaliser un RP. Au final il ne manquait que le soleil pour que cette édition soit parfaite.

C’est un beau parcours, très roulant hormis quelques faux plats ascendants et bien entendu les petites cotes à la sortie des tunnels sur les quais en revenant par Bercy vers le bois de Vincennes, mais pour ma part c’est ce que j’affectionne particulièrement car c’est là que je reprends quelques places sur toutes les courses où il y a ce type de profil.

Une course malheureusement qui se termine moins bien qu’elle n’avait débuté en ce qui me concerne, car au 16ème kilomètre, une douleur à la hanche puis aux lombaires m’a contraint, pour la première fois sur une telle distance, à alterner la marche et la course pour les 5 derniers kilomètres. A un mois du Marathon de Paris, cela n’est pas de bon augure…

 

Courir en Laponie Finlandaise

Courir au delà du cercle Polaire n’est pas une mince affaire. Mais c’est avant tout une expérience unique, qu’il convient d’avoir vécu une fois dans sa vie. C’est un souvenir inoubliable, comme lorsque l’on réalise sa première course en compétition ou que l’on franchit pour la première fois la ligne d’arrivée d’un marathon.


Dans un premier temps, avant de mettre le nez dehors (nous y reviendrons), il convient de bien respecter le principe des trois couches de vêtements pour ne pas avoir froid, notamment pour le torse. Pour les jambes, un leggins recouvert d’un autre pantalon plus ample pour laisser de l’air et mieux vous isoler sera plus efficace que deux legginns l’un sur l’autre (pour l’avoir testé, autant n’en mettre qu’un…). Surtout n’oubliez pas de revêtir des chaussettes montantes… Côté chaussures, des chaussures de trails, avec bonne accroche (pour moi les meilleures sont les Salomon), ou bien vos chaussures de running de route mais alors utilisez des Yaktraks pour une bonne accroche afin de ne pas glisser.

Et enfin trois accessoires indispensables, les gants, le bonnet, et le tour de cou. Voire des lunettes par grand soleil bien entendu.

Vous êtes prêts à affronter… le  froid polaire !

Enfin presque, précaution indispensable, prévenez vos proches de votre sortie, idéalement du parcours que vous allez effectuer et munissez-vous d’un téléphone portable et d’un chargeur externe. Les smartphones se déchargent à la vitesse de la lumière et les bugs sont multipliés par coefficient élevés à ces températures très basses. En gros ça bug et ça se décharge sans logique.

Le moindre malaise sans ces précautions d’usages, à des températures aussi basses, et vous êtes cuits… !

En sortant, la première sensation est saisissante. Les cils présents dans vos narines (plus communément appelés poils de nez), vont immédiatement se geler provoquant une sensation de picotement du bas des narines jusque vers les sinus lors de la première inspiration. C’est la même sensation que vous allez vivre si vous faites de la cryothérapie corps entier (y compris la tête bien entendu), par exemple chez CryoBox à Paris.

Passez cette première inspiration, vos cils sont désormais gelés, vous pouvez partir, à un rythme lent, et régulier. Rien ne sert de partir trop vite car tout est différent quand on court à -25°C, tant au niveau respiratoire, musculaire que sanguin…

Pour courir, il est préférable d’empreinter le réseau routier ou éventuellement les pistes de ski nordiques, damées, car la neige en Finlande est si fine, et l’air si sec, que l’on ne peut se déplacer dans la poudreuse sans raquettes, tant on s’enfonce jusqu’aux hanches.

Je ne vous cache pas que courir en Laponie Finlandaise au cœur de l’hiver, au-delà de l’expérience unique que cela représente, peut aussi révéler pour chacun de nous un certain sentiment de fierté.  En effet, nous ne sommes pas si nombreux à courir au delà du Cercle Polaire, vous ne croiserez personne à priori au cours de votre run (la Finlande est deux fois plus petite en superficie que la France et compte 5 fois moins d’habitants pour une densité de population au Km² 7,5 fois inférieure). En résumé, on croise pas un chat, mais en revanche les Husky y sont nombreux…

Et puis de toute façon, les finlandais ne courent pas, ils glissent sur leurs ski nordiques où se déplacent avec leurs raquettes. C’est un pays où bien évidemment la primauté va à la pratique des sports d’hiver, l’été ne s’étendant que sur 8 à 10 semaines maximum.

Quel plaisir de se dire qu’on laisse ses empreintes, comme Neil Amstrong sur la Lune, sur une fine couche de neige, pendant des kilomètres, comme une trace de notre passage dans cet univers d’une blancheur immaculée, jusqu’à ce que la prochaine chute de neige recouvre le tout, signe que toute chose dans ce bas monde est définitivement vouée à l’impermanence.

J’étais personnellement parti pour courir 10K mais au bout de 6K j’ai jugé préférable de revenir au chaud, car commençait à s’installer un mal de tête, dont je ne suis pourtant pas familier. Quel plaisir alors de se retrouver sous la douche après l’effort, et le soir d’enchaîner sauna puis roulades dans la neige comme le font le suomis, là encore expérience à vivre, car contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, on n’a pas froid . Encore faut-il ne pas oublier les clefs du chalet à l’intérieur, lorsque la porte se referme en claquant et que l’on fait les malins à se rouler dans la neige. Fous rires garantis mais ensuite grosse appréhension à -23°C de savoir combien de temps mettront les gars du lobby pour arriver avec la clef de secours pour se retrouver au chaud (réponse… à peine 5′, ce qui nous a semblé une éternité !).

La lumière en Laponie est extraordinaire. Elle donne la sensation d’être extrêmement pure, et peut revêtir différents aspects en quelques minutes, passant d’un grand soleil à une soupe de poix puis à une lumière translucide laissant apparaître des formes fantasmagoriques et majestueuses, dans ces forêts de sapins qui s’étendent à perte de vue.

Je vous recommande ce voyage, qui vous laissera un souvenir impérissable.

 

 

 

Sortie Longue à Bussy-Saint-Georges

C’est toujours dans le cadre de la préparation pour le @MarathonParis que nous nous sommes retrouvés avec les running partners, @aud_rey_rr, @lyvongr et @ida.loo1011 à Bussy-Saint-Georges, pour une sortie longue, prévue sur 25K mais qui finalement s’achèvera après 23K parcourus.

Après les chutes de neige en Ile de France cette semaine, c’est un décor de montagne dans lequel nous avons pu évoluer tous ensemble. De petits cours d’eau serpentent dans la campagne et les forêts environnantes, et les appuis sont délicats, une chute à déclarer, une belle gliss

ade sur une plaque de verglas pour ma part, mais sans conséquences.

En fait, j’ai oublié de vous dire, nous n’étions pas quatre mais bien cinq pour réaliser cette sortie, car nous avions emmené avec nous Drony, le Mavic de chez DJI afin d’agrémenter le montage de notre sortie de quelques jolis plans aériens. @lyvongr avait sorti son sac à dos pour la circonstances afin d’emmener avec nous Drony, tandis que j’avais en main ma GoPro Session 5 fixée sur son stabilisateur Feiyu WG2.  @aud_rey_rr se souviendra certainement de Drony car à l’atterrissage, j’ai un peu loupé mon contrôle et le Mavic s’est écrasé sur son bras, là encore sans conséquences, juste peut-être un bleu nous dira-t-elle plus tard et la nacelle de la caméra du drone qui nécessite d’être recalibrée. rien de grave, il, elle en a vu d’autres !

@lyvongr connait parfaitement la région, et le parcours était très diversifié, passant par des sous-bois, de grands étangs, mais aussi des plaines et des champs tous recouverts de neige. C’était vraiment magnifique d’autant que le soleil était rayonnant du début jusqu’à la fin de notre session de run.

Il ne faisait pas trop froid et nous étions particulièrement bien équipés avec nos Salomon et nos Columbia de trail.

Les 23K se sont avérés suffisants d’autant qu’avec la neige, nos appuis ont été soumis à rude épreuve.

Quelle chance la nature nous a donné de courir dans de si belles conditions.

C’était vraiment une très belle sortie longue, qui du coup nous a paru certainement moins fastidieuse tellement le décor était fabuleux mais aussi grâce aux pauses nécessaires aux prises de vues aériennes avec Drony…

 

 

 

 

S’évader, en Haute Savoie

C’est une expérience qu’il faut vivre, une fois dans sa vie. Marcher en montagne, en raquettes, sur le Plateau des Glières, un jour d’hiver ensoleillé.

Ce lieu est d’une beauté saisissante. Au delà de son histoire, haut lieu de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, c’est un paysage absolument féérique, vaste, d’une beauté immaculée lorsque la neige n’est pas encore foulée par des randonneurs, des runners ou des skieurs de fond ou nordique. Le temps semble s’arrêter, seul notre souffle cadence nos pas dans cet univers feutré et pourtant immense.

Les sapins ploient sous la neige, comme portant le fardeau de l’hiver avant qu’ils ne se redressent au printemps, vivants !

Après la marche, rejoindre un refuge, s’asseoir sur un banc à une table en bois rustique, dans un authentique chalet de haute montagne et se régaler de Tartiflette et de Reblochon fait aussi partie intégrante de l’expérience.

Alors quand on croise un équipage de chiens de traîneaux, on a vraiment le sentiment de se glisser dans la peau d’un trappeur québécois, ou dans celle d’un explorateur aux confins des Pôles.

C’est l’Aventure. Life is Good

 

 

Le Issy Urban Trail 2018

Cette course est tout simplement magique. C’est une des premières courses de l’année, sur route ouverte, aux prémices de l’hiver et pour pimenter le tout, elle se déroule de nuit.

Plusieurs courses sont proposées, mais avec Audrey, Ratanak, Brigitte et Marion, nous avons choisi cette année  le 15 kilomètres solo. Chloë restera avec l’organisation, comme bénévole, et on la retrouvera à l’arrivée, organisée cette année au chaud, mais là je vais trop vite !

Le départ s’effectue à quelques mètres de la gigantesque sculpture de Jean Dubuffet, La Tour aux Figures, encore plus énigmatique à la lueur des centaines de frontales des runners massés devant le portique de chronométrage, sponsorisé par Brooks.

 

Pile à l’heure, nous prenons le départ à 21h30, et traversons tout le parc de l’île Saint-Germain. Ça glisse pas mal, on voit bien que nous ont précédé sur le parcours les marcheurs et coureurs des épreuves précédentes qui ont un peu massacré sans le vouloir le début du parcours car le sol est très détrempé..

On quitte l’île, on traverse la seine dont la crue est impressionnante cette année et nous voilà déjà au pied de la route des gardes, que nous ne prendrons pas puisque nous tournons à gauche pour rejoindre le fameux sentiers des pucelles, 250 mètres à 16%. On ne fait pas les malins. Il parait qu’Audrey, quelques encablures derrière nous avec Brigitte et Marion, n’était pas ravie. Seuls quelques jeunes runners intrépides et bien affûtés ne marcheront pas. Pour notre part, marche rapide et retour à la course, dès que la déclivité nous le permet.

Ensuite, nous traverserons le jardin botanique, expérience fantasmagorique, car à la lueur de nos frontales, les massifs et les arbres prennent des formes surréelles. On dirait des géants immobiles qui nous regardent passer, médusés par ce cortège énigmatique de lucioles géantes.

Ce qui est vraiment plaisant dans cette course c’est que l’on passe son temps à monter et descendre les coteaux de la ville d’Issy-les-Moulineaux. On peut dire qu’on ne s’ennuit pas. Et lorsque l’on redescent complètement au niveau de la mairie d’Issy-les-Moulineaux, et bien croyez-moi, nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car dès que l’on prend à gauche, ça remonte de nouveau. Les bénévoles sont présents à chaque passage piéton, la plupart vêtus de leurs gilets jaunes “Karl Lagerfeld”… et ils n’ont de cesse de nous encourager. Ce sont eux les héros de cette course, car immobiles, ils ont du souffrir du froid, ce qui n’était pas notre cas. Les automobilistes dans l’ensemble jouent le jeu et patientent, eux aussi, certainement surpris de voir une horde de coureurs, équipes de frontales, déambuler dans leur ville en pleine nuit, sous une petite pluie fine bien glaciale.

Les sensations sont là, c’est certainement ce qui fait que cette course est tant appréciée par les participants. Le froid (même si nos équipements se sont révélés très efficaces), une légère pluie par instant, la nuit qui ajoute aux sensations particulières bien entendu, et puis le calme dans les rues d’Issy-les-Moulineaux. Tous nos sens sont en éveil et nous n’avons pas forcément l’habitude de conditions de courses comme celles là.

Cette épreuve est aussi une occasion de découvrir, ou redécouvrir Issy-les-Moulineaux, pour ceux qui y habitent, ceux qui habitent les localités voisines, ou bien comme Audrey et Ratanak ceux qui habitent bien plus loin, et qui ont fait l’effort de venir à Issy.

Après des côtes, des descentes, des marches, qu’elle ne fût pas notre surprise lorsqu’à 1,5 K de l’arrivée, nous nous entendons dire “encore 200 mètres et c’est fini…”. Certains semblaient furieux de cette tromperie sur la distance, d’autres plutôt ravis de s’affranchir des derniers kilomètres. Pour notre part, avec Ratanak, nous avions plutôt imaginé lâcher les chevaux à ce moment là. Du coup c’était un peu raté. Et puis pour couronner le tout, à 150 mètres de l’arrivée, voilà ma GoPro qui passe en mode photo rafale, ce qui m’a contraint de m’arrêter, et de relancer ma caméra via l’Apps de mon smartphone, autant dire que cela m’a coûté à minima une bonne minute. Mais au final cela n’est rien face au plaisir d’avoir capté cette course en vidéo, et de vous la faire partager sur ce blog, et sur Instagram.

Quelques mots concernant l’arrivée qui, contrairement à l’édition précédente, se déroulait dans la Halle des Sports Christiane Guillaume, le même gymnase où nous avions déposé nos consignes  mais qui n’était pas le lieu de départ de la course. Là nous attendait, le speaker, mais aussi un DJ avec une ambiance clubin, et bien entendu, notre bénévole préférée, Chloë dernière les stands de ravitaillement.

Au final, je pense que si j’ai raté un truc sur cette course, c’est après l’arrivée, en longeant les stands de ravitaillement, je me suis rué sur le chocolat chaud, puis j’ai découvert qu’il y avait de la soupe, à laquelle ma gourmandise et mon estomac vide n’ont su résister. Le sucré avant le salé, un peu comme si on courrait en moonwalk !

 

 

Le Test VMA

Vous le savez certainement, chacun possède sa propre VMA.

La consommation d’oxygène varie en fonction de l’intensité de l’effort. En raison de nombreux facteurs cette consommation ne peut augmenter à l’infini. Pour chaque individu, il existe une intensité au delà de laquelle la consommation ne progresse plus. L’individu atteint alors sa consommation maximale d’O2 (VO2max).

En course à pied, cette VO2 max peut être associée à une vitesse de course appelée la vitesse maximale aérobie (VMA). La VMA est donc la vitesse de course à laquelle le coureur atteint sa consommation maximale d’O2. Par l’entraînement, la VO2 max du sédentaire peut être améliorée de 15% à 25 %.

Plus la VMA est élevée, plus le coureur est capable de courir à des vitesse élevées avant d’atteindre sa VO2 max. Pour améliorer cette VMA, le coureur cherche, lors de certaines séances, à
solliciter le système aérobie à son niveau maximal. Les efforts se font à des allures de courses encadrant la VMA, et la Fréquence Cardiaque (FC) est proche de son maximal (FCM).

La VMA sert de base pour le calcul des vitesses de courses à l’entraînement. Ces vitesses sont exprimées en % de VMA. La VMA est une vitesse de course pouvant, en moyenne, être soutenue pendant 6’-7’.

Plusieurs tests existent pour tenter d’évaluer la VMA. Selon le test utilisé, le résultat varie légèrement. Une précision de l’ordre du demi Km/h est tout à fait acceptable. La VMA n’est pas une
‘’vitesse-vérité’’ parfaitement déterminée. Mais elle est un repère indispensable pour le coureur. Il est important d’utiliser toujours le même test, afin de mesurer les progrès.

Il existe plusieurs tests possibles pour calculer sa VMA, les tests en continu, comme le demi Cooper, ou bien les tests progressifs, comme le Léger-Boucher ou le Vameval. C’est ce dernier que je vous recommande.

Le Vameval se déroule idéalement sur une piste d’athlétisme. Des plots sont placés tous les 20m et l’accélération est de 0,5 Km/h toutes les minutes.

L’avantage de ce test c’est qu’il est plus progressif que d’autres tests, car la vitesse ne croit que de 0,5 Km/h par palier. Les paliers étant moins longs, le coureur accumule moins de fatigue pour aborder les derniers paliers (c’est mieux pour l’après-midi qui suit au bureau).

Pour réaliser ces tests dans de bonnes conditions, vous devrez être accompagné. Votre “coach” devra se munir d’un chronomètre. N’oubliez pas votre montre si vous en avez une pour à la fois immortaliser cette séance, mais surtout pour analyser vos données.

Mais vous pouvez aussi effectuer ce test indoor, sur tapis, par exemple chez @monstade. Il font une formule très accessible qui vous permettra de connaitre votre VMA pour un montant très raisonnable. Durée du test, 45′.

 

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