Les marathons se suivent et pour moi, ils se ressemblent.

Pourtant, j’ai amélioré mon RP de 19′ par rapport à l’édition précédente de 2017. On pourrait se dire Wahou, pas mal. Mais quand on fait son second marathon en plus de 5 heures, on ne la ramène pas…

Alors oui, un marathon qui ressemble au précédent car à nouveau, des crampes, dès le 18ème kilomètre. C’est beaucoup trop tôt. Un truc insensé, que je ne m’explique pas car sur des semis par exemple, cela ne m’arrive jamais. D’ailleurs cela ne m’arrive et ne m’est arrivé sur aucune course, quelque soit son type et sa distance, hormis mes deux marathons. Alors comment expliquer ce phénomène de crampes. la faute aux boissons glucidiques. C’est peut-être un début d’explication car en faisant l’inventaire, je me suis rendu compte que la seule chose qui différencie toutes mes courses avec mes deux marathons à crampes, c’est la consommation de boissons glucidiques pendant les 3 jours qui précèdent le marathon. En effet, pour mes autres courses, je ne consomme aucune boisson spécifique aux efforts de longue durée. C’est peut-être cela le problème. Un réserve glucidique trop importante au démarrage qui fond comme neige au soleil et au bout d’une vingtaine de kilomètres, le réservoir est à sec.

Ne sachant pas vraiment quoi tirer comme conclusion de ces histoires de crampes, j’ai tout simplement décidé, pour en avoir le cœur net, de courir un nouveau marathon, peut-être en fin d’année, avec une préparation physique identique mais sans consommation de boissons glucidiques les jours qui précèdent ni de boissons antioxydante pendant la course qui visiblement n’ont eu aucun effet. Et là on verra bien.

Quoiqu’il en soit, rendez-vous est pris pour le Marathon de Paris 2019, je suis inscrit ! Et cette fois ci, j’espère bien que les crampes resteront au vestiaire, au fond du casier.