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Du rôle de l’alimentation dans la performance

Une personne a changé ma vie de coureur,
Une personne m’a permis d’augmenter les distances, sans souffrance,
Une personne m’a permis de mieux performer et de prendre vraiment du plaisir en course.

Cette personne, c’est Corinne, ma nutritioniste, que m’a recommandé un collègue, @micnou (c’est son compte #insta).

Corinne au delà de ses compétences en nutrition est, elle même, ultra traileuse. Elle compte à son actif des courses prestigieuses comme Le Tor des Géants, l’Ultra Trail du Mont-Blanc, le Marathon des Sables, les 100 km de Millau, le Grand Raid du Morbihan, les 24 heures de St Fons, de St doulchard, de Grenoble, l’Ultra India Race, le Trail des Aiguilles Rouges, ainsi que la No Finish Line PARIS (302 km courus en 3 jours et 10 heures)…

Donc elle sait de quoi elle parle en terme de course à pieds !

Alors quand tu vas voir ta nutritionniste, que tu lui parles de tes crampes au Marathon de Paris deux années consécutives, que tu comprends qu’en terme d’alimentation et d’hydratation en course tu fais n’importe quoi, que tu es sujet à l’hyponatrémie à l’effort, tu comprends alors que tu dois mieux écouter ton corps, en prendre soin, comme d’une machine de précision à la fois complexe mais aux possibilités de performances insoupçonnées qui, si elle est bien pilotée et bien entretenue, est alors capable du meilleur.

Et c’est ce qui s’est passé ! Depuis que je suis ses conseils, qui sont désormais les miens, chacun pouvant aussi ajuster en fonction de ses aptitudes, et de son propre corps, ma vie de coureur a changé.

Avec Corinne, je me suis préparé à la SaintExpress, le 44 kilomètres de nuit sur les monts lyonnais qui se déroule en décembre. Grâce à elle, mes distances de trainings sont passés de 15, à 20 puis 25 puis 30 kilomètres. Je me souviens d’une sortie dans paris de 30K où j’ai commencé à me poser la question autour du 28ème kilomètre de la possibilité d’aller jusqu’à 42 ! Mais la raison l’a emporté, je me préparai aussi à un trail de 32K 15 jours après et je me suis refréné (j’ai sans doute bien fait).

Je ne peux que vous encourager à bénéficier des conseils avisés d’un professionnel de la nutrition. En ce qui me concerne, seule la motivation de comprendre mes deux échecs successifs au Marathon de Paris m’ont conduit à pousser la porte de Corinne. Je n’avais pas de problème de poids ou autres désagréments. Et je peux vous assurer que je regrette juste de ne pas avoir fait cette démarche avant. Dans mon prochain post, je vous raconterai, “Ma SainteLyon”, une sorte de rêve éveillé, ça tombe bien pour une course de nuit…

Et si vous voulez en savoir plus, tout est là… corinne-peirano

Le Test VMA

Vous le savez certainement, chacun possède sa propre VMA.

La consommation d’oxygène varie en fonction de l’intensité de l’effort. En raison de nombreux facteurs cette consommation ne peut augmenter à l’infini. Pour chaque individu, il existe une intensité au delà de laquelle la consommation ne progresse plus. L’individu atteint alors sa consommation maximale d’O2 (VO2max).

En course à pied, cette VO2 max peut être associée à une vitesse de course appelée la vitesse maximale aérobie (VMA). La VMA est donc la vitesse de course à laquelle le coureur atteint sa consommation maximale d’O2. Par l’entraînement, la VO2 max du sédentaire peut être améliorée de 15% à 25 %.

Plus la VMA est élevée, plus le coureur est capable de courir à des vitesse élevées avant d’atteindre sa VO2 max. Pour améliorer cette VMA, le coureur cherche, lors de certaines séances, à
solliciter le système aérobie à son niveau maximal. Les efforts se font à des allures de courses encadrant la VMA, et la Fréquence Cardiaque (FC) est proche de son maximal (FCM).

La VMA sert de base pour le calcul des vitesses de courses à l’entraînement. Ces vitesses sont exprimées en % de VMA. La VMA est une vitesse de course pouvant, en moyenne, être soutenue pendant 6’-7’.

Plusieurs tests existent pour tenter d’évaluer la VMA. Selon le test utilisé, le résultat varie légèrement. Une précision de l’ordre du demi Km/h est tout à fait acceptable. La VMA n’est pas une
‘’vitesse-vérité’’ parfaitement déterminée. Mais elle est un repère indispensable pour le coureur. Il est important d’utiliser toujours le même test, afin de mesurer les progrès.

Il existe plusieurs tests possibles pour calculer sa VMA, les tests en continu, comme le demi Cooper, ou bien les tests progressifs, comme le Léger-Boucher ou le Vameval. C’est ce dernier que je vous recommande.

Le Vameval se déroule idéalement sur une piste d’athlétisme. Des plots sont placés tous les 20m et l’accélération est de 0,5 Km/h toutes les minutes.

L’avantage de ce test c’est qu’il est plus progressif que d’autres tests, car la vitesse ne croit que de 0,5 Km/h par palier. Les paliers étant moins longs, le coureur accumule moins de fatigue pour aborder les derniers paliers (c’est mieux pour l’après-midi qui suit au bureau).

Pour réaliser ces tests dans de bonnes conditions, vous devrez être accompagné. Votre “coach” devra se munir d’un chronomètre. N’oubliez pas votre montre si vous en avez une pour à la fois immortaliser cette séance, mais surtout pour analyser vos données.

Mais vous pouvez aussi effectuer ce test indoor, sur tapis, par exemple chez @monstade. Il font une formule très accessible qui vous permettra de connaitre votre VMA pour un montant très raisonnable. Durée du test, 45′.

 

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